lundi 29 septembre 2008

La fin des foires aux vins

La courte saison des foires aux vins vient de se terminer et elle n'a pas été plus riche ou plus passionnante que celles des années précédentes. Ne parlons plus des foires aux vins de mars, a part pour le rosé, il y a belle lurette que cette tentative commerciale n'attire plus les foules. Comment une opération intéressante pour la grande distribution est elle devenue une litanie et pourquoi les consommateurs la délaissent?

Des catalogues pâles et sans saveurs, des vins inconnus, des étiquettes chamarrées au marketing bien léché, l'imprécision législative si embarrassante pour le néophyte... un éternel refrain. C'est encore ce que nous avons constaté cette année.

A une heure ou le pouvoir d'achat occupe le haut des médias et des colonnes, il est évident que nous sommes prêts à nous passer des habituels flacons, sacrifiés sur l'autel de la réduction du pouvoir d'achat. Et que constatons nous? Les foires aux vins de ce début d'automne, nous proposent des crus à 10, 15, 30 voire 50€. Franchement, cette communication disons, haut de gamme, devient presque indécente à défaut d'être alléchante ou même élitiste.

Alors malgré tout, l'Amateur feuillette ses catalogues. Il recherche ses crus habituels (difficile de changer ses habitudes: "Ce Château Tsoin Tsoin est si bon j'en achète chaque année...!"), se surprend à rever à des bouteilles trop chères pour lui et note avec attention les vins "conseil du Guide Hach*** ou Bet*** et Dess*** ". Alors que son épouse lui rappelle les travaux à effectuer sur la terrasse avant cet hiver et le ramonage de la cheminée à payer, il s'en va faire ses emplettes liquides.
Il rentre dans son temple préféré et... avec soulagement, constate que les palettes et les pyramides de vins sont bien là. Il fonce à caddy ouvert, la liste entre les doigts et constate, une fois encore, que la moitié de son choix n'est pas ou plus présent dans le magasin. Il tempête, maugrée deux remarques à la ronde pour faire "une plainte à la DGCCRF" et obtient malgré tout d'un vague animateur commercial (le même qui faisait Pierre Chan** la semaine dernière), trois bouteilles mises à l'écart pour les "bons clients dont vous faites partie". Ah, il n'a pas remarqué sur le coup, mais seulement à la sortie de caisse, que le millésime n'est pas le bon mais celui d'une année précédente. Tant pis, il ne se fera pas reprendre l'année prochaine.

Son copain a été à la soirée vin, parce qu'il était invité, lui. Grâce à sa carte Tsoin Tsoin, celle où il a ses points et la réduction sur les produits à marque. Un gavage à base de quiches et de saucissons (slovaques cette année). Tout le gratin de la ville y était, et surtout ceux qui font partie du gratin sans avoir la carte tsoin tsoin. Rien de bien excitant mais il a pu rafler quelques bouteilles supplémentaires que n'aurons pas les "autres" demain en rayon.
Il achète les millésimes de l'année 2006, mais beaucoup étaient absents, malgré leur annonce dans le catalogue. La faute au transporteur qui n'a pas livré et qui est en retard, il parait. Il se doute que les vins transitent bien depuis la Centrale en ligne directe par camions plombés et dûment répertoriés, mais bon, avec les transporteurs on ne sait jamais.
En quittant la grande surface, le coffre plutôt à moitié vide qu'à moitié plein, il repense à ses premières années où il a payé des vins plus de 100F en tremblant au moment de les ranger en cave de peur de les casser. Il y a longtemps maintenant que ces vins ont dépassés les 30€. Oui, le double. C'est la faute au millésime 2000, 2005 et à l'euro. On a assez de coupables pour avoir la conscience tranquille.


Bref, comme d'habitude sinon pire. Nous nous amusons sur ce sujet, parce qu'il n'y a rien de tragique au premier degré, mais à peine. Une mondialisation qui nous touche directement. Une viticulture et donc une agriculture qui s'embourbe dans des certitudes et dans une législation imbuvable (c'est le cas de dire) et au milieu de tout ça, dans les catalogues, des bouteilles intéressantes mais invisibles qui surnagent au milieu de surproductions, dans le sens trop-productions, mièvres et sans qualités.

Alors les résultats des Foires aux vins baissent en volume d'année en année. Les amateurs riches tirent encore le panier moyen vers le haut mais pour combien de temps?
Au fait, six jours plus tard, l'Amateur est retourné à la grande surface avec son épouse pour faire les courses de la quinzaine. Il a vaguement sourit en voyant les palettes de vins à moitié entamées de vins non présentés dans le catalogue, mais "en direct du vignoble". Les grands rayons blancs ont déjà été rechargés pour l'opération petits prix bricolage.

Si si, nous avons vu quelques tentatives intéressantes. Des pages "producteurs", quelques vins Bio, quelques associations attirantes, une dégustation par ci par là, d'un vigneron passionné venu spécialement "de sa région". Elles sont à encourager, parce qu'elles sont une réponse partielle au maintien en "allée centrale" des foires aux vins traditionnelles.
Quant aux foires aux vins des sites marchands, même s'ils n'offrent pas (encore) la quiche à goûter, le choix est tentant mais à des prix "habituels" et donc commercialement sans grand intérêt. l'Amateur attendra le mois prochain, une fois qu'il aura fait les travaux sur la terrasse avant l'hiver.

Finalement, ce petit phénomène de société des années 90, fini son effet foule. Rien de bien excitant et tout rentre dans l'ordre. Le chiffre d'affaire est maintenu, les volumes restent encore indispensables pour les enseignes. Juste quelques prospectus de plus dans la boite au lettres... et l'Amateur goûtera dimanche prochain cette belle bouteille qu'il avait acheté 115F en 96 et qu'il a revu cette année à 65€ (véridique).

lundi 22 septembre 2008

BBD 71 - Clermont Ferrand 52


C'était au Palio de Boulazac!

Ce nouveau stade, en premier lieu dédié au basket est en fait une grande salle modulable prête à accueillir des spectacles (Francis Cabrel est le premier artiste à s'y produire mi octobre à guichets fermés). L'ouverture du Palio répond à une véritable attente locale pour une grande salle de concert / spectacle (style zenith) et permet au club PRO B de Boulazac le BBD de partir avec un gros challenge: créer une ambiance de folie dans ses murs et être au niveau des moyens importants mis en place!

La salle est superbe et presque géante. On attend de voir un grand match sur le parquet! D'autant plus que l'affluence ce soir là n'était pas au rendez vous dans une salle pouvant accueillir 4500 spectateurs.

Premier match amical pour nous, fidèles abonnés du BBD. Nouvelle mouture de l'équipe cette année avec un coach entrant (Philippe Ruivet ex-Aix-Maurienne) et une équipe remodelée à 75%.
Le but de ce match amical est de terminer les rodages de début de saison avant d'entamer le championnat par une visite à Saint Vallier samedi prochain 27/09 à l'extérieur.

La présence physique de Boulazac se met en valeur dès les premières minutes. L'imprécision aussi. Les réglages de passes et les combinaisons sont loin d'être au point. Mais l'équipe y met du sien et la grosse présence du coach apporte aux joueurs des impératifs à respecter sur le parquet. Inutile de passer les individualités en revue, retenons simplement que les postes ont l'air d'être pourvus et que l'équipe parait "bien" construite. Ils partiront donc avec notre confiance de petits supporters, d'autant plus que le match est gagné.

De ce côté, l'adversaire Clermontois (qui descend de Pro A) n'arrive pas à additionner les talents individuels de chaque joueur, une équipe sans unité pour l'instant.

Bref, une salle terrible, un BBD nouvelle génération qui semble bien né et... de gros espoirs pour la saison (même si la montée en Pro A n'est pas le but, une qualif' aux play offs semblent impérative au vu des investissements). Reste au public un rôle qui n'est pas le plus facile: créer dans cette salle magnifique, l'ambiance qu'elle mérite!


jeudi 11 septembre 2008

Sport: l'Eucureuil Finale du trophée National UFOLEP

Speaker: Alors David, la saison des courses est finie?

Oui, on clôture avec l'Ecureuil. Traditionnellement, elle sert de finale au trophée national UFOLEP. Chacun se doit d'être en forme pour la Finale.

Speaker: Mais encore une fois, la météo n'a pas été terrible...

C'était "moins" que pas terrible! Pluie, vent, chaussée mouillée... franchement pas l'idéal. Cette année a été pourrie pour les courses...

Speaker: Tu peux nous présenter cette épreuve?

Une superbe course en ligne de 160km avec 2400m de dénivelée positive. La course a lieu à La Souterraine dans le département de la Creuse. Ca monte et ça descend et le paysage est verdoyant et sympa sauf... qu'on ne voyait pas grand chose! Nous étions + de 1000 au départ. J'avais le dossard 616, un peu trop derrière pour partir avec les meilleurs.

Speaker: Toutes les conditions étaient réunies pour rouler en peloton, non?

C'est sûr que les moins courageux se mettaient à l'abri dans le peloton. Je n'avais pas pu prendre les meilleurs groupes de tête et j'ai crains de finir dans les "300". Nous avions formé un groupe de 50 gars à la sortie du bois des échelles, la grosse difficulté du jour et nous avons fini avec ce peloton. Nous étions 4 membres de l'Asptt Perigueux dans ce groupe et nous avons fait une belle course de groupe (à notre niveau!). Simplement, personne ne voulait prendre de relais, les gars d'Angouleme ou de Poitiers ne voulaient pas nous relayer en tête et c'est vrai que ça a créé quelques tensions. En tous cas, pour ceux de Périgueux, nous avons fait le boulot!

Speaker: Et le final?

Après 110km a tirer ce groupe de 50, je me suis douté qu'on allait se faire "blouser" à l'arrivée. Je ne voulais pas prendre de risque et c'est sûr que nous aurions laisser "couler" à l'arrivée pour finir derrière... c'était trop bête.

Speaker: Alors c'était une bonne occaze?

A 4km, sur la dernière bosse, j'ai forcé en tête jusqu'à faire la cassure, puis j'en ai remis une couche pour partir. 2 gars ont sauté dans ma roue, mes collègues de Périgueux me couvrant derrière. Seulement, je ne me suis pas relevé sur la descente et on a creusé un trou... petit néanmoins! Les 2 totos ont bien joué le jeu et ont relayé derrière, heureusement parce que le vent était de face! A 1km, je me suis retourné et le groupe était vraiment sur le point de rentrer sur nous alors, j'ai tout donné pour finir devant ce peloton! Il était temps, le peloton fini une seconde derrière moi.

Speaker: Quel est ton résultat?

162ème. C'est mieux que l'an passé en classement mais moins bien en temps et en catégorie (Argent seulement), je loupe l'Or pour 3minutes. J'attribue ce retard aux mauvaises conditions météo qui ont vraiment ralentit la course. C'est sûr qu'on roule moins vite sur le mouillé et avec le vent, surtout sur les routes tortueuses de Creuse.

Speaker: Tu bâches pour l'hiver?

Bah... les courses sont finies, maintenant on va faire du cyclotourisme. Mais surtout, on va reprendre la course à pied!!! Vivement!

jeudi 4 septembre 2008

Un bon bouquin pour fêter les MILLE!!!

Tout à ma joie de voir notre petit compteur de ce blog passer ses 1000 visiteurs, je me demandais ce que je pourrais bien faire pour vous... plaire!
Et si je vous conseillais un bon livre hein? Un livre sympa, facile à lire, prenant, un livre où vous diriez ensuite "Ah! il a bien fait de me le faire lire!!!"

Alors on y va.

Lansdale. Joe R. Plusieurs livres. Tous bons. Plus ou moins mais bon.
Celui là est remarquable. Pourquoi?
Parce que comme écrit sur la couvrante, c'est un sriller. Un vrai. C'est pas du crade ou de l'atroce mais seulement un sriller (oui un thriller mais là je fais mon malin). C'est un petit garçon qui est le narrateur et chez Lansdale, ça change tout. Carrément tout.



Imaginez une sorte de roman à la Tom Sawyer, dans un sud des US fatigué par un été moite et surement trop chaud. Le franc parler du petit garcon, une Amérique de l'après guerre pas si heureuse que ça, un relent fort de racisme et un bon vieux crime. Un cocktail parfait.

Je vous mets le résumé de l'éditeur mais c'est surement de trop. Je sais, vous n'avez qu'une envie: fermer le capot du micro et filer chez le libraire. Oui, ce n'est pas une mauvaise idée.

Vous savez le meilleur de tout??? Si vous aimez celui là, vous pourrez ensuite savourer "Les marécages"! C'est sympa d'avance de savoir qu'il y en a un autre après!


Profitant des vacances, Stanley, treize ans, se balade dans les bois écrasés de chaleur situés derrière le cinéma en plein air que son père vient d'acheter. Les temps sont durs dans ce trou paumé du Texas. Les non-dits et les histoires anciennes pèsent sur la communauté comme des maléfices. Stanley, en déterrant dans une ruine calcinée une boîte en fer contenant de vieilles lettres d'amour, réveille un drame qui enflamme son imaginaire. Deux jeunes filles seraient, une décennie plus tôt, mortes dans la même nuit sans qu'on retrouve la tête de la seconde.

mercredi 3 septembre 2008

Mille encore!!!

Pour fêter nos MILLLLLLE!!! rien de tel qu'un peu de musique!

Amy Winehouse a laissé tomber ses fans français? Bah... rien de grave: 1) c'est comme d'hab et 2) on avait pas de billets :)
Laissez tomber (No No No...) et passez à autre chose!

Et pourquoi pas Jack Peñate??

Ecoutez le sur Deezer!

et puis surtout mettez vous dans les esgourdes le très bon Spit at stars , ça déverrouille le neurone endormi!

Vous préférez une love song? bon bon, j'ai ça dans le magasin: un petit coup de Sara Bareilles et son... LOVE song evidemment :)

C'était bon hein???

MILLLLLLLLE !!!!


Flower power
Mise en ligne par jpongskie
Merci à tous pour vos visites sur notre petit blog.

Juste une belle photo en provenance de flickr, avec des fleurs, c'est pour fêter l'occase.

Ajoutez notre blog dans vos favoris si ce n'est pas déjà fait et zou, une petite lecture de temps en temps... c'est top!

Super content d'avoir passé le cap des "mille"!