La mondialisation et le Starbucks

Vous connaissez Starbucks? Cette enseigne qui vend des cafés et des boissons chaudes tout autour de la terre?
Voilà un exemple de mondialisation envahissante: le même café pour tous! Et quand ce n'est pas le café, c'est le cacao ou le gâteau à la carotte. Qu'est qui me gêne là dedans? Bien voilà, j'aime aller me poser au Starbucks.

Autoportrait au Starbucks

La première fois que j'y suis allé c'était aux Etats Unis. Evidemment, ça a son charme, un petit côté Friends Central Perk bien sympa. Depuis il y en a dans toutes les capitales d'Europe et dans beaucoup de grandes villes.
Le service est rapide, souvent sympa, les gâteaux sont bons et il y a tout un tas de trucs à rajouter pour agrémenter sa boisson chaude. Le meilleur reste l'ambiance: décontractée, amicale, les fauteuils sont accueillants...

Berlin

Maintenant regardons un peu les coulisses: une mondialisation menée tambour battant où l'enseigne s'est implantée dans les plus beaux lieux des capitales (ça change des banques ou de Benetton). Les employés souvent étudiants sont payés à un faible niveau de rémunération avec des horaires assouplis voire étirés. Starbucks n'a rien à envier à Mc Donald: marges et profits avant tout.
A priori, il semblerait que l'approvisionnement en matières premières soit plus équitable et donc, je me garderai d'apporter une critique sur ce point.


Alors? Bah, si j'en ai l'occasion, je continuerai à y aller: que voulez vous, un chocolat chaud et un fauteuil moelleux un après midi de pluie, il n'en faut pas plus pour tordre le cou à mon aversion pour la mondialisation.